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REVIEW SANS SPOILER: Preacher, la deuxième saison

Découvrez notre review de la seconde saison explosive de Preacher !

La nouvelle édition à avoir dans sa bibliothèque !

Urban Comics sortent ce mois-ci des éditions de luxe de trois de leurs comics DC ! S’il y en a un à ajouter sa bibliothèque, sans aucune doute, c’est l’iconique Watchmen d’Alan Moore et Dave Gibbons !

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L’été est bel et bien fini et les séries de la saison avec lui. Preacher ne fait pas exception à la règle et nous a délivré son épisode final lundi 11 septembre. Si ce n’est pas l’une des séries les plus connues, Preacher est une série assez particulière de par son environnement et son histoire. Elle est toujours diffusée sur AMC.

Dans cette seconde saison, Jesse, Tulip et Cassidy devaient rechercher Dieu aux Etats-Unis. En faisant cela il se sont attirés les foudres de l’organisation du Graal. La première partie de la saison tient plus du road-trip que de la recherche de Dieu. La seconde, en revanche, est axée sur la quête.

Jesse est tel qu’il était à la fin de la première saison, toujours aussi puissant. Incarné à la perfection par un Dominic Cooper qui n’a jamais sonné aussi juste, le révérend Custer enquête sur la disparition de Dieu. Jesse est entêté comme jamais et ne prête pas toujours attention aux sentiments de ses amis.

Tulip, toujours aussi violente et irresponsable, obtient un rôle un peu plus important que celui qu’elle avait eu pendant la première saison. En effet, on la voit beaucoup plus à l’écran. Elle est jouée par Ruth Negga qui joue très bien ce genre de personnage.

Cassidy est aussi de la partie. Il est toujours aussi fou et ne cesse de nous étonner. Interprété toujours aussi justement par Joseph Gilgun, Cassidy a un peu plus de back-story que pendant la première saison. On rencontre d’ailleurs son fils Dennis.

Dennis est le fils de Cassidy interprété par Ronald Guttman. C’est un personnage que l’on apprécie au début puis petit à petit, au fur et à mesure que son personnage évolue, devient de moins en moins appréciable. Guttman incarne parfaitement l’état dans lequel Dennis est pendant les derniers épisodes. Toujours intriguant voire effrayant, Guttman assombrit les teintes de la série lorsqu’il est avec le trio.

Le Saint des Tueurs est là ! Enfin ! Depuis le temps que l’on attendait un face à face entre Jesse et ce personnage ! Le Saint est en quelque sorte le méchant de mi-saison. Il est joué par Graham McTavish. Devenant de plus en plus menaçant, le Saint des tueurs pourchasse Jesse, Tulip et Cassidy pendant leur road-trip. McTavish arrive bien à retranscrire le peu d’expression qu’il y a sur le visage du Saint.

Le personnage le plus étrange de la saison est sans aucun doute Herr Starr incarné extrêmement bien par Pip Torrens. Toujours plus surprenant, plus timbré que ce que l’on pense de lui, Starr est tantôt un ennemi tantôt un allié dans la quête de Jesse à travers les Etats-Unis. Son personnage est assurément le plus drôle, sortant des répliques complétement inattendues. Torrens incarne parfaitement le coté supérieur et prêt à tout du personnage.

On retrouve aussi Arseface joué par Ian Colletti. On éprouve beaucoup de pitié en découvrant le sort d’Arseface qui séjourne en Enfer. Il fait alors connaissance avec nul autre qu’Adolf Hitler. Il se fait manipuler par les différents personnages. C’est un personnage assez innocent et naïf. Colletti joue énormément avec son regard et l’intensité de celui-ci.

La particularité de Preacher, c’est sa photographie très spéciale et son éventail de musique très bien choisi. Même si cette deuxième particularité est moins présente dans la seconde saison, les teintes de la série changent régulièrement. Par exemple, les scènes en Enfer ont une photographie très désaturée, beaucoup plus sombre qu’à la surface. Pendant les scènes dans le passé du Saint des Tueurs, les teintes sépia prennent le dessus.

Si on y prête attention, les plans en présence du Saint des Tueurs sont d’ailleurs montés d’une façon très intelligente. Dans la première partie de la saison, on ne voit jamais son visage et il est filmé de loin ou en contre-plongée pour montrer sa supériorité par rapport aux autres personnages. Pendant la seconde partie de la saison, on peut voir le visage du personnage et il est souvent filmé en plongée.

On retrouve dans le second épisode des combats très bien chorégraphiés et rythmés par de la bonne musique sur la chanson Sweet Lord de George Harrisson.

Le côté “complétement insensé” est encore monté d’un niveau puisque l’on assiste à l’apparition d’Adolf Hitler, Charon (le passeur du Styx mythologique), un Dieu-chien (Cerbère ?), un cochon volant et bien d’autres choses. L’esprit de la série est assez bien récapitulé dans la citation suivante du dernier épisode de la saison lorsque Tulip dit “Il y a un doigt sous l’évier” et que Cassidy répond tout simplement “Ah ouais”.

Au fur et à mesure, la tension monte crescendo tout comme l’histoire et se conclut avec un retournement qui va mener à un chemin bien trop connu des lecteurs de comics. On aperçoit aussi les L’Angelle qui font partie de la famille de Jesse.

La série a été créée par Seth Rogen, Evan Goldberg et Sam Catlin. On retrouve bien l’esprit de Rogen (Sausage Party, This is the End, The Night Before et Paul). Il est d’ailleurs assez difficile de classer Preacher !

C’est à la fois une série d’horreur, de fantastique mais aussi de drame traitant du surnaturel et de la religion.

Pour conclure, on peut dire que la seconde saison de Preacher diffusée sur AMC bénéficie d’une histoire plus conséquente que la première et se repose moins sur les éléments qui définissent la série comme la musique et les interactions entre les personnages.

En espérant pouvoir regarder une troisième saison l’année prochaine !

 

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