La recommandation de Timo
Pour ce mois de septembre, je vous propose de vous jeter sur Night Eaters. Ce comics est la nouvelle collaboration entre l’autrice Marjorie Liu et la dessinatrice Sana Takeda, les créatrices du banger qu’est Monstress. En plus, mes partenaires de BDfugue vous offrent un ex-libris si vous l’achetez via ce lien. Cool, non ?
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Avant toute chose, Outcast n’est pas une série tout public. Si vous en doutiez, les trois premières minutes du premier épisode vous en convaincront rapidement (et l’image ci-dessus aussi).
Si vous aimez les Bisounours, Outcast n’est donc pas fait pour vous. Par contre, si vous aimez les ambiances bizarres, les histoires d’exorcisme et qu’American Horror Story est votre série de chevet, vous êtes dans le public cible du nouveau bébé de Robert Kirkman (The Walking Dead).
Hanté par un sombre passé, Kyles Barnes se décide à faire face à ses propres démons. Avec l’aide du révérend Anderson, il exorcise les âmes possédées dans l’espoir de trouver des réponses à ses propres tourments. Ce qu’il va découvrir pourrait aussi bien changer son destin que celui du monde… à jamais.
Que pensons-nous de ce premier épisode ? Comme souvent, il y a à boire et à manger.
La qualité indéniable est l’ambiance. Outcast aligne son lot de séquences creepy, dérangeantes, rarement vues dans une série TV (mon dieu, à la fin quand il… NO SPOILER).
Mais (il y a toujours un mais), Outcast est critiquable sur d’autres points.
Tout d’abord, l’interprétation. Disons qu’elle est mollassonne, surtout dans le chef des deux personnages principaux. Patrick Fugit est mono expressif. Philip Glenister à la limite de la caricature. C’est bien simple, en dehors des scènes d’action, on s’ennuie ferme. Les personnages sont réduits à des marionnettes. On ne sent pas (encore ?) l’incarnation de ceux-ci.
D’ailleurs, il faut dire que les actes des personnages ne sont pas toujours très clairs, voire antinomiques (le révérend « fou de Dieu » qui picole en jouant au poker par exemple…).
Enfin, les flashbacks. Ceux-ci sont amenés de manière ultra scolaire et téléphonée (regard dans le vide de Kyle Barnes, changement de couleurs et hop, magie sans les mains, on se retrouve dans le passé de Barnes). Flashbacks redondants par la même occasion, ce qui ralentit l’intrigue.
Malgré cela, Outcast est suffisamment intriguant et décalé pour qu’on attende la suite dans le prochain épisode. Dix minutes en moins dans ce premier opus en aurait fait une histoire nerveuse et haletante.
Wait and see.
Outcast est diffusé chaque vendredi sur Cinemax.
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