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REVIEW SANS SPOILER: Preacher, la première saison

La série de l'été a enfin délivré son épisode final ! Voici ce que nous en avons pensé

La recommandation de Timo

Pour ce mois de novembre, je vous propose d’ajouter à votre collection le troisième volet du Mythe de l’Ossuaire, l’univers partagé d’horreur rurale par excellence ! Ce nouvel opus, toujours par Jeff Lemire et Andrea Sorrentino, s’intitule Les Résidents et c’est toujours aussi bon !

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La série de l’été a enfin délivré son épisode final !

Dans la série, on suit les aventures de Jesse Custer, pasteur au passé trouble qui a la capacité de persuader n’importe qui de faire n’importe quoi, accompagné de Cassidy, un vampire, et de Tulip, son ex-petite amie qui, elle n’a rien de spécial hors le fait qu’elle soit tueuse à gage ! Le pasteur cherche à obtenir des réponses de Dieu car il doute de l’existence de celui-ci.

L’intrigue est prenante car il s’agit d’une question que tout le monde s’est déjà posé au moins une fois dans sa vie… Dieu existe-t-il ? Preacher à la lourde tâche de répondre à cette question en 10 épisodes.

La série débute avec 2 ou 3 épisodes qui sont un peu long mais, à partir du 4e épisode, les rebondissements se succèdent, l’intrigue s’accélère pour se conclure sur l’intensité du dernier épisode. Chaque épisode est rythmé et rempli de dialogues bien écrits même si dans chaque épisode, certaines parties on l’air de “remplir les trous”. De manière générale, la série prend son temps pour présenter les différents personnages, les enjeux des actions et leurs conséquences.

Au niveau de la distribution, Dominic Cooper fait taire les critiques dans son interprétation de Jesse Custer. La belle surprise reste le personnage de Cassidy, un vampire attachant à l’accent irlandais à couper le beurre, incarné par un Joseph Gilgun parfaitement dans son rôle. A côté de ces deux mâles, Ruth Negga ne brille pas dans le rôle de Tulip mais on s’attache étonnamment à Eugene Root.

Et comment parler de Preacher sans parler de sa bande-son ? Une bande-son country où Johnny Cash côtoie Hank Williams et Willie Nelson ! Les chansons évoquant le Texas se succèdent dans chaque épisode amenant leur flot de moments inoubliables. De manière générale, les effets spéciaux sont bons même si dans le dernier épisode quelques fonds verts se font sentir.

En bref, Preacher nous amène à nous poser des questions sur l’existence d’une déité suprême malgré son look d’épouvante et son ambiance un peu glauque. Les personnages restent intéressants mais pas hyper attachants. Cependant, la fin de saison, une orientation originale des comics tout en restant fidèle, nous promet de grandes choses pour la future deuxième saison, qui comportera 13 épisodes et sera diffusée en 2017 sur AMC.

 

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