La nouvelle édition à avoir dans sa bibliothèque !
Urban Comics sortent ce mois-ci des éditions de luxe de trois de leurs comics DC ! S’il y en a un à ajouter sa bibliothèque, sans aucune doute, c’est l’iconique Watchmen d’Alan Moore et Dave Gibbons !
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A l’heure à laquelle cette chronique sera publiée, nous serons allés voir Justice League trois ou quatre fois, nous aurons établi toutes nos théories les plus folles et les cadeaux de ma liste pour la Saint Nicolas devraient bientôt arriver : l’omnibus de Captain Carrot, mes figurines de Wonder Woman (oui au pluriel, je me dois d’étudier son armure sous toutes les coutures) et… ce mystérieux tapis de course.
C’est marrant, ça me rappelle quelque chose.
The road to Flashpoint : la fin du DCU
Paradoxes temporels, univers parallèle et gueule de bois.
Flashpoint prend place dans un monde au bord de la destruction suite à un conflit international qui oppose Atlantis et Themyscira. Alors que les armées de Wonder Woman et d’Aquaman s’affrontent sur tous les continents, seul Barry possède le souvenir du DCU tel qu’il était avant son réveil ce matin là. Sa super vitesse l’ayant mystérieusement quitté, il devra compter sur Batman, Cyborg, Shazam et d’autres héros qui l’aideront à restaurer la ligne temporelle originelle.
Flashpoint suggère que Barry est à l’origine de la création de ce nouvel univers. D’abord amnésique, il se souvient peu à peu qu’il a remonté le temps pour sauver sa mère du sort qui lui a infligé son pire ennemi, The Reverse-Flash aka Professor Zoom aka… Eobard Thawne. Comme le chantait Benabar, c’est l’effet papillon : petites causes, grandes conséquences.
Quoi que, cette réflexion ne serait pas honnête si l’on simplifiait les retentissements des décisions de Barry à la théorie chaotique du papillon. Ici, les conséquences du voyage temporel ne prennent pas place sur une échelle physique mais plutôt sur une de causalité ; les altérations de Barry sur le passé ont eu un effet quadri-dimensionnel sur la ligne temporelle.
Nom de Zeus ! Je me dois d’intervenir avant de renvoyer Monsieur Jacouille dans les couloirs du temps. Marty, les répercussions quadri dimensionnelles englobent les fluctuations temporelles qui impactent à la fois le passé et également le futur. C’est pour ça que tu dois surtout pas annoncer à tes lecteurs que The Rock Jr. III sera le prochain président des Etats-Unis en 2128 !
L’après Flashpoint : reconstruire sur un chateau de carte.
Si Flashpoint mérite que l’on lui adresse une chronique, c’est pour la bonne et simple raison qu’après lui, la face de DC Comics -et de l’industrie du comic book- ont été radicalement liftée (certains diront défigurée). Quasiment 75 années de statut quo de l’Univers DC ont été bouleversés et l’engeance bâtarde issue de cet évent se nomme New 52 aka le relaunch-qui-n’a-tenu-que-5 ans. Les conséquences des décisions de Barry Allen ont provoqué la fusion des univers/éditions DC, Vertigo et Wildstorm. En septembre 2011, tous les titres de DC Comics avaient subi la vague de paradoxes temporels causée par Barry Allen.
Mais… mais… qui a brisé l’Univers DC en trois fragments ? Comment se fait-il que la timeline Wildstorm devienne subitement partie intégrante de DC ? Pourquoi Grifter a une place de choix aux cotés de Cyborg, Batman, Wonder Woman et Batman ? Pourquoi ont-ils l’air si jeune ? Comment se fait-il que Barry se souvienne de sa vie dans le Flashpoint ?
Tous les fans espéraient trouver leurs réponses dans les cinq années qu’à duré New 52… et furent déçus. Du point de vue du lecteur, toutes les histoires écrites durant ces cinq ans auraient très bien pu nous être racontées sans un reboot de l’univers. Animal Man, Swamp Thing, The Shade, tous d’excellents titres qui auraient très bien pu exister sans l’annihilation de 75 ans d’histoire. Batgirl était parfait mais coïncidait avec la perte de Barbara entant qu’Oracle, une fan favorite. Les comics de la Bat-famille ont continué leur petit bonhomme de chemin sans trop de changements par rapport à l’univers pré-New 52 et des récits tels que Court of Owls et de Death of the Familly auraient très bien pu rencontrer le même succès sans reboot.
Les réponses quant à tous ces mystères furent confuses voire décevantes et ne méritent pas que l’on s’y attarde tant leurs conséquences sont infimes depuis Rebirth (lien) en 2016.
The Flash : the fastest and most dangerous man alive ?
Si Flashpoint a cimenté le rôle de Barry et le présente comme le héros ayant la capacité de manipuler à la fois le passé, le présent, le futur mais également les univers parallèles qui composent le canevas narratif des aventures de nos héros, sa capacité unique à se balader librement à travers le Multiverse est devenu un poncif récurrent.
Cette particularité du personnage le définit tant que, même hors du médium papier, sa capacité à se mouvoir dans l’espace-temps est évoquée. Dans la série The Flash sur la CW, la deuxième année de ses aventures se déroule en grande partie sur la Terre-2. Dans la troisième saison, Barry reproduira la même erreur que dans Flashpoint et bouleversera totalement l’Arrowverse.
Alors, The Flash, véritable héros ou menace pour le Multiverse ? Nous le découvrirons lors de la sortie de Flashpoint (et oui !) le premier film solo de Barry Allen au cinéma.
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