Le spin-off de « Men in Black » repoussé de quelques semaines

Les Millenials qui liront ces lignes ne se doutent peut-être pas de l’ampleur et du succès qu’a eu l’incroyable Men in Black de Sonnenfeld en 1997. Bien plus qu’une chanson pop diffusée dans leurs soirées “rétro back to the 90-00” ou qu’une choré dont nous avons tous esquissé l’un ou l’autre pas, les aventures de l’agent K. et J. ont également propulsé les Predator 2 de Ray-Ban au sommet des ventes des lunettes de soleil cette année là (en voilà une anecdote qui vous assurera succès, chance et hilarité lors du prochain souper chez beau-papa).

Le film dédié aux Galaxy Defenders trouve sa source dans un comics de Lowell Cunningham publié en 1990 chez Aircel Comics intitulé The Men in Black. Comment ? Aircel Comics ne vous dit rien ? C’est normal, la maison d’édition a très vite été phagocyté par Malibu Comics et non il ne s’agit pas des éditions reprenant les aventures de la poupée préférée de Smithers. L’écurie au nom évocateur de plages de sable fin a finalement été ingérée par Marvel Comics en 1994.

Cela étant dit, nous pouvons aborder sereinement l’info du jour : le spin-off de la trilogie Men in Black se voit repoussé de plusieurs semaines. Prévu pour le 17 mai 2019, Sony a reporté l’échéance au 14 juin de la même année afin d’éviter de se frotter aux très attendus John Wick: Chapter Three et l’enième blacksploitation dédié aux aventures de Shaft.

Le projet très secret de Sony s’est offert l’an dernier les services du tandem Matt Holloway et Art Marcum, auteurs des scripts de Iron Man et Transformers: The Last Knight. Aux manettes, on retrouve l’équipe derrière les trois premiers films, à savoir Walter F. Parkes, Laurie MacDonald et Steven Spielberg. Les rumeurs attestent que Tommy Lee Jones et Will Smith ne reprendront pas leurs rôles d’agents en costard noir mais que leurs personnages seront malgré tout mentionnés.

Il ne nous reste qu’à dépoussiérer notre bon vieux Big Willie Style, enfiler le trois pièces des enterrements -“le dernier de votre vie”, dirait K.- et surveiller le ciel.