La nouvelle édition à avoir dans sa bibliothèque !
L’évènement A.X.E.: Judgement Day de Marvel sort en version intégrale en ce mois de septembre ! Collectez cette intégrale de l’évènement qui a opposé Avengers, X-Men et Eternels !
Découvrez toutes les nouveautés comics du mois sur notre webshop.
Il est des séries auxquelles on ne s’attend pas, et qui pourtant deviennent instantanément incontournables. The End of The F***ing World, diffusée sur Netflix depuis janvier 2018 est de celles-ci.
Certes, de prime abord, la cavale de deux adolescents entichés et incompris de leurs parents, en quête de liberté et d’aventure, ne semble rien offrir de bien original. Cependant c’était sans compter sur le talent et l’imagination de Jonathan Entwistle, le créateur de la série qui, en adaptant le comics de Charles Forsman sorti en 2003, nous embarque dans un road-trip rocambolesque, aussi provoquant qu’attachant.
Prenez un couple d’ado de 17 ans, dans une petite ville perdue au beau milieu de l’Angleterre. D’un côté Alyssa (Jessica Barden), jeune fille très sociable, voire grande gueule et un tantinet loufoque. De l’autre James (Alex Lawther), brun ténébreux, légèrement introverti et persuadé d’être un psychopathe. Tous deux se lient d’amitié et décident un beau jour de partir à la recherche du père d’Alyssa, lequel a quitté le domicile conjugal alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Les huit épisodes de 20 minutes chacun (format court qui joue énormément sur le rythme et le dynamisme de la série), racontent donc le périple de ces nouveaux Bonnie & Clyde en culotte courte.
Au-delà du scénario, plutôt bien ficelé, l’adaptation télévisée de The End of The F***ing World possède de nombreux atouts majeurs, à commencer par des acteurs qui crèvent littéralement l’écran. En effet, Jessica Barden et Alex Lawther portent, par leur brio, la série sur leurs épaules. Leur interprétation à la fois juste, humaine et très mature apporte un véritable vent de fraîcheur à l’histoire.
Soulignons également la qualité de la réalisation et l’attention portée à l’esthétisme tant visuel (lumière, décors, vêtements) que sonore. La bande son s’impose effectivement comme le troisième personnage principal de la série, et finira certainement de convaincre les plus réticents à suivre les aventures de nos deux tourtereaux.
Bien qu’une seconde saison soit encore en cours de discussion, Netflix semble déjà avoir signé le premier succès de l’année. Bref, il pleut (encore !) cet après-midi et vous ne savez pas quoi faire ? Regardez The End of The F***ing World, promis, ça ne sera pas la fin du monde !
Lire aussi
Tout ce qu’il faut savoir avant d’aller voir “Joker: Folie à Deux”
Tout ce qu’il faut savoir avant de regarder “The Penguin”
Tout ce qu’il faut savoir avant de regarder “Agatha All Along”