L'Univers des Comics

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Nos premières impressions sur “Batwoman”

Que pensons nous de la dernière série de l'Arrowverse ?

La nouvelle édition à avoir dans sa bibliothèque !

Urban Comics sortent ce mois-ci des éditions de luxe de trois de leurs comics DC ! S’il y en a un à ajouter sa bibliothèque, sans aucune doute, c’est l’iconique Watchmen d’Alan Moore et Dave Gibbons !

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La petite dernière dans un univers télévisé en pleine expansion, Batwoman a débuté ce dimanche sur la CW comme la nouvelle égérie de l’Arrowverse. Est-ce que cette série vaut le coup de prime abord ? Top ou flop ? L’Univers des Comics vous livre ses premières impressions par le biais de l’avis de trois de ses auteurs.


L’avis de Timo Masson

Batwoman est la série de l’Arrowverse avec le plus de potentiel depuis le lancement de The Flash

Et si Batwoman était la digne héritière de Arrow ? Parlons-en.

Alors que Arrow termine sa diffusion avec une huitième et dernière saison, Batwoman fait office de petite nouvelle dans ce même univers. Batwoman apparait, après un épisode, comme la série de l’Arrowverse avec le plus de potentiel depuis le lancement de The Flash, nous montrant une intrigue, un personnage principal et une atmosphère prenants.

Cet épisode pilote a permis d’effacer pas mal des craintes que nous pourrions avoir sur la série. Ruby Rose apparait extrêmement crédible en Batwoman et la chorégraphie du personnage ne laisse rien paraitre d’artificiel. Nous pouvons aussi souligner que la série a, fort heureusement, pu mettre en avant une femme forte et assumée qui n’a pas besoin de constamment appeler au girl power comme le fait sa cousine Supergirl.

Dès les premières images, Batwoman nous délivre le côté esthétique qu’on attend d’une Gotham proche des comics et qui se fond dans l’Arrowverse. La musique et plus précisément le thème de Batwoman nous plongent directement dans l’atmosphère de la série.

Attention, la série n’est évidemment pas sans défaut. L’actrice principale, bien qu’excellente en Batwoman, semble moins crédible en Kate Kane, où l’on perd un peu la sensualité du personnage original des comics, une femme homosexuelle assumée mais une femme avant tout, n’ayant ainsi pas besoin de forcément dépeindre une femme homosexuelle comme un garçon manqué à l’écran, comme c’est malheureusement le cas dans la série.

L’intrigue nous donne quant à elle envie d’en savoir plus et de continuer à suivre la série après ce premier épisode. Si vous êtes fans de l’Arrowverse et que vous avez aimé le personnage dans le crossover Elseworlds, la série est à consommer sans modération.


Batwoman — “Pilot” — Image Number: BWN101a_0138.jpg — Pictured (L-R): Dougray Scott as Jacob Kane and Ruby Rose as Kate Kane — Photo: Kimberley French/The CW — © 2019 The CW Network, LLC. All Rights Reserved.

L’avis de Charles Dervaux

Batwoman est une série qu’il conviendrait de prendre au sérieux”

Trois années sont passées, et pourtant tout a changé. Il semblerait que le temps se soit presque suspendu à Gotham depuis que son Chevalier Noir a déserté les sombres rues de la ville. La délinquance n’est plus qu’un doux euphémisme, et la population a peur. Oui, un hommage doit être rendu. Mais non, les choses ne vont pas forcément aller dans ce sens, car le banditisme est plus virulent que jamais. C’est dans ces conditions que Kate Kane, cousine de Bruce Wayne, fait son retour en ville après un moment d’absence. Et les ennuis ne font que commencer…

Par son entrée en matière simple mais efficace, Batwoman a l’excellente idée d’introduire son héroïne dans un contexte compliqué, sa volonté de vivre et d’apprendre prenant finalement le dessus sur toute notion d’infaisabilité. Les décors tout de blanc vêtu marquent les esprits et laissent réfléchir quant aux intentions de la CW : oui, il semblerait que Kate Kane suive une formation aussi intense que celle de Bruce Wayne, sans forcément que les enjeux ne soient les mêmes. Mais, stoppée dans son long chemin vers l’apprentissage, il ne reste plus à la jeune femme qu’à suivre ses intuitions et revenir auprès de ses proches… 

La Batwoman en devenir est très humaine bien que relativement impulsive, et supporte mal l’autorité. A l’écran, le ressenti est plutôt positif et chacun y met du sien pour que l’intrigue se mette en place. C’est pourtant sans grandes surprises que certains personnages sont présentés exactement tels qu’on aurait pu les imaginer. Jacob Kane, Luke Fox, par exemple, même s’il n’empêche pas que leurs multiples facettes pourraient facilement nous jouer des tours. Le véritable point fort de ce pilote, au-delà d’avoir très bien travaillé son ambiance lugubre puis glauque, c’est cette troupe de méchants au look mystérieux et à la gestuelle atypique. Puis, il y a surtout Alice, un chef de gang qui sait ce qu’elle veut (ou pas…), et qui risque de mettre de sacrés bâtons dans les roues de la … prochaine et nouvelle Batmobile ? Tous les espoirs sont permis après tout. 

Dans sa globalité, et ses interprétations, Batwoman est une série qu’il conviendrait de prendre au sérieux. Le mystère planant autour de la disparition du Chevalier Noir en fait un show plutôt malin mêlant questionnements, interrogations, et suspicions, sans que l’affaire Kate Kane soit mise de côté pour autant. Les intentions sont bonnes, et quelques pistes attisent déjà la curiosité. Quelques petites vannes bien placées (Alfred ? is that realy the same password ??) suffisent à mettre de bonne humeur, et on espère vraiment que les points forts du pilote de la série ne vont pas se suffire à eux-mêmes. Si ça a été parfois le cas dans les séries DC de la CW, il est légitime qu’un espoir soit permis ! Car, comme l’a un jour cité un sage qui dînait sur une colline, tout est possible !


L’avis d’Aude

‘Une série capable de devenir l’une des leaders de l’Arrowverse’

Le premier épisode de Batwoman est un pilote et, comme de nombreux pilotes, l’ambiance y est toujours un peu étrange. En effet, on sent tout de suite que les acteurs ont besoin d’encore un peu de temps, d’une part pour cerner leur propre rôle et, d’autre part, pour créer une alchimie tous ensemble. 

Cependant, dès les premières minutes, on reconnaît tant dans la musique, les décors que dans le style en lui-même, la patte de l’Arrowverse made in The CW. Les habitués ne seront donc pas trop dépaysés ! 

Ruby Rose, dont le personnage de Batwoman a déjà été introduit l’année passée dans le crossover de l’Arrowverse justement, semble un peu plus à l’aise dans ses baskets. En dépit de son physique plutôt filiforme, bien loin d’un Stephen Amell tout en muscles ou d’une Caity Lotz à la carrure tonique, la jeune femme à la dégaine d’ado en pleine crise s’avère finalement assez convaincante. De fait, elle n’essaie pas d’imiter quelque chose de déjà vu, mais impose sa propre version de Batwoman, que cela plaise ou non. Ceux qui ont suivi Orange is The New Black devront évidemment laisser quelques minutes à leur cerveau pour faire la transition du personnage de Stella Carlin à Kate Kane 😉

La bonne surprise, si surprise il y a dans ce premier épisode, vient certainement de Nicole Kang, laquelle interprète Mary, la demi-sœur de Kate. L’étudiante en médecine de prime abord superficielle et totalement écervelée se révèle par la suite dans une toute autre situation. Un personnage à double face, prometteur, que l’actrice incarne vraiment bien.

Par conséquent, comme beaucoup de premiers épisodes, la trame tâtonne un peu et le rythme s’essouffle vite, mais soyons cléments et faisons confiance aux équipes de la The CW lesquels n’en sont pas à leurs coups d’essai en ce qui concerne les adaptations DC Comics. Ils sauront redynamiser le scénario pour nous livrer, à terme, une série capable de devenir un des leaders de l’Arrowverse !


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