La recommandation de Timo
Le mois de décembre est souvent synonyme de fêtes de fin d’année et, pour ce mois particulier, je ne peux que vous recommander The Marvel Nightmare Art of Peach Momoko ! Que ce soit pour l’offrir à quelqu’un ou se l’offrir soi-même, cet ouvrage qui regroupe de multiples dessins de la dessinatrice Peach Momoko en mettra plein les yeux !
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Bonjour à toutes et tous, et bienvenue dans un nouveau TOP 5 de l’Univers des Comics ! Le mois précédent, on a eu le droit au top des meilleurs films adaptés du DC Universe. Alors ce mois-ci, il est normal que nous vous présentions un top des pires films DC qui sont sortis au cours de ces 20 dernières années ! Prêts ? C’est parti avec le premier lauréat !
5
Birds of Prey (and the Fantabulous Emancipation of one Harley Quinn)
A la base, la réalisatrice Cathy Yan a eu le syndrome “Suicide Squad”. Mais kezako de ce syndrome ? Et bien il doit son nom au film sorti en 2016, qui voulait présenter une aventure de la Suicide Squad, une équipe déjantée de super-vilains, mais au final, le Deadshot de Will Smith prend tellement de place à l’écran que c’est plutôt “Deadshot et son équipe movie”. Pour Birds of Prey, c’est exactement pareil : l’émancipation d’Harley Quinn par rapport à sa rupture avec le Joker n’est pas une histoire secondaire du film, mais l’histoire principale, et la partie “team-up” et création des Birds of Prey occupe les 40 dernières minutes du film.
Visuellement ? Ca balance des couleurs et des combats dans tous les sens mais au final, on a un scénario aussi prévisible qu’un enfant dans un magasin de bonbons. Le team-up est rushé et malheureusement il ne marche pas. Quant aux costumes, ils sont tirés d’on ne sait où, c’est une avalanche de couleurs, de bling bling, etc… Black Canary est miraculesement devenue une chanteuse afro, on est complètement en dissonnance avec le personnage d’origine. Le film est une alternance de séquences très rushées et d’autres très lentes, à tel point qu’on dirait que le film a le hoquet.
Bref, le “Girl Power” assumé de ce film est plutôt cool, mais il faut appeler un chat un chat.
4
Jonah Hex
Alors là, ce film est tellement passé inaperçu dans le paysage DC que l’on peut avoir un doute sur son existence pendant un temps ! Et pourtant si si, ce film a bel et bien existé.
Réalisé par Jimmy Hayward, un illustre inconnu qui a participé à l’animation sur Toy Story, A Bug’s Life et Monsters Inc., le film passe complètement à côté de l’origine du personnage, occultant son éducation et sa vie chez les indiens, et changeant même l’origine de sa marque au visage qui est pourtant bien fidèle visuellement. Le personnage est toujours un ancien officier confédéré qui est devenu un chasseur de primes, mais l’histoire ne trouve aucun enjeu qui tienne la route, malgré une bonne idée de base (un sudiste qui n’a pas accepté la défaite de son camp lors de la guerre civile et qui souhaite se venger).
On trouve quand même l’excellent Josh Brolin dans le rôle titre opposé à John Malkovitch en méchant de seconde zone. Mais cela ne suffit pas à sortir le film de la purée, qui finit dans la boîte des films “oubliables”, voire qu’on aimerait avoir jamais vu.
3
Superman Returns
Bon, on va pas se le cacher, les reboots c’est souvent la loterie. Le plus souvent dû à des remaniements de studios ou à des films faisant de gros flops (tiens mais on est pas en train de parler de film qui ont fait un flop ? C’est fou ça !), on reboote à tours de bras : les Fantastic Four en sont un bon exemple, avec deux premiers films plutôt fidèles au comics, et le reboot raté qui transforme les personnages, modifiant l’allure des personnages et essaie de faire passer la pilule avec un grand verre de “personnages plus jeunes”. Mais Nous nous égarons !
Bon, Superman Returns de Bryan Singer, c’est un peu la kryptonite de l’univers DC : bien que Brandon Routh ressemble beaucoup à Christopher Reeves, il fait très gringalet dans son pyjama, bien qu’on salue le fait que le costume soit physique et non en CGI ! Le film traîne en longueur, malgré une magnifique scène de sauvetage d’un avion, les combats manquent d’envergure, et Kevin Spacey peine à convaincre en Lex Luthor.
La réalisation hasardeuse de Singer rend le film mou, voir même gnan-gnan. Ce film se voulait dans la lignée de ceux de Reeves, souhaitant raviver cette flamme, mais malheureusement ça ne fonctionne pas.
2
Catwoman
Alors que le personnage était déjà apparu dans 4 films depuis le Batman de 1966 jusqu’au Batman Returns de Tim Burton sorti en 1992, ce film était le premier standalone de la voleuse la plus féline du DC Universe. Mais alors là… Quelle cata !
Il y a tant de soucis sur ce film qu’on ne sait même plus où donner de la tête. Le réalisateur Pitof, un français spécialiste des effets spéciaux, était “bankable” à l’époque après la sortie de l’excellent Vidocq. Il a travaillé sur Alien: Resurection et Jeanne D’Arc tout de même, mais là c’est complètement à côté : l’origin story est totalement modifiée et pas respectée pour un sou, des personnages principaux et secondaires mal exploités voire pas du tout, un manque d’objectif global pour le personnage et une finalité du film complètement inutile qu’on peut résumer grossièrement en “j’aime bien me promener sur les toits en tenue SM”. Le costume est d’ailleurs la cerise qui donne des hauts-le-cœur, sur le gâteau du mauvais goût que représente ce film.
Conclusion ? Clairement c’est une perte de temps en ces temps de pandémie, alors sauvegardez vous, surtout pour une indigestion !
1
Green Lantern
Bon on va pas se le cacher, la première adaptation cinématographique du chevalier d’émeraude est plus indigeste qu’une vinaigrette ratée. On commence par quoi ?
Le réalisateur Martin Campbell, tout de même connu pour Golden Eye, Le Masque de Zorro et Casino Royale, affiche un clair manque d’ambition sur ce projet qui aurait pu mener à une ouverture du DC Universe sur la galaxie entière. Début de production chaotique, retard du tournage de plus de deux ans, et j’en passe. Malgré le fait que Ryan Reynolds se soit beaucoup investi dans le rôle, le scénario laisse fortement à désirer et prend trop de libertés sur les comics : des personnages clefs comme Carol Ferris ou Sinestro peu traités et superficiels (la fille à papa qui réussit en tout et le meilleur Green Lantern condescendant et suffisant au possible), une origine du corps des Green Lantern rushée en introduction du film en 2 minutes, et surtout une énorme erreur sur Parallax, qui n’est plus l’entité de la peur mais simplement un gardien possédé par l’énergie de la peur (aucun rapport).
Les effets spéciaux sont loin d’être géniaux et même à la ramasse sur certaines scènes, et surtout on a beaucoup d’utilisation de l’animation pour le costume, alors qu’un costume physique sur certains plans aurait été plus credible. Bref épargnez-vous 1h54 de longueur et d’ennui.
Et voilà, c’est la fin de notre Top 5 des pires flops de DC. Evidemment on le rappelle, ce n’est que notre opinion, et il est certain que des gens seront en désaccord. Mais c’est ce qui est intéressant et nourrit les débats, alors n’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires !
Vous avez raté notre précédent TOP 5 ? Découvrez-le ci-dessous :
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