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BATMAN: THE LONG HALLOWEEN, PART ONE : Sombre à souhait (REVIEW)

Une review approfondie sur cette première partie de Batman: The Long Halloween !

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Sorti le 22 juin dernier, Batman: The Long Halloween, Part One est le dernier film d’animation de chez DC Comics, mettant en scène un des héros les plus symboliques de cette maison d’édition : le Chevalier Noir de Gotham City ! Vous pouvez trouver notre review sans spoiler sur L’Univers des Comics. Dans cette review, nous allons entrer dans le détail et l’essence du film, afin de vous offrir nos premières impressions sur le film. Cette review contient quelques spoilers, alors assurez-vous d’avoir vu le film avant de lire les lignes qui suivent !

Nous l’avons déjà évoqué dans la review de Batman : Soul of the Dragon : le DC Animated Universe (ou DCAU) est rentré dans une seconde timeline dite “Rebirth”. La première timeline suivait la temporalité de l’événement reboot comics des New 52, et s’est achevée en 2020 avec le film Justice League Dark: Apokolips War. Depuis, le DCAU a été “remis à zéro” si on peut dire, et ce film est le 4ème sorti pour cette timeline, et le troisième film animé sorti en 2021 après Batman: Soul of the Dragon et Justice Society: World War II.

Batman: The Long Halloween, Part One est une adaptation du comics éponyme, écrit par Jeph Loeb (Batman: Dark Victory, Batman: Hush) et dessiné par Tim Sale (Spider-Man: Blue, Batman: Dark Victory), et publié en 13 numéros entre 1996 et 1997. Le comics est l’une des histoires les plus connues du Chevalier Noir, et l’une des plus appréciées des fans, tout autant qu’elle fut encensée par la critique. Ce n’est pas une aventure de super-héros, mais une histoire sombre, où on suit plus le côté enquêteur de Batman au sein d’une série de meurtres agitant Gotham City. Cette histoire sert également de préquel à l’histoire d’Harvey Dent/Double-Face, lorsqu’il était encore le procureur le plus éminent de Gotham. L’histoire développée dans le comics étant longue et complexe, l’adaptation du comics est donc faite en deux parties, deux films.

Gotham City. Depuis des années, le justicier connu sous le nom de Batman œuvre pour protéger la ville en arrêtant les criminels, faisant équipe avec le Capitaine James Gordon. Mais la ville connait une crise sans précédent, gangrénée par le crime, la violence, et la corruption des institutions. Dans cette atmosphère étouffante, la famille Falcone règne en maitre sur Gotham. Mais un mystérieux tueur surnommé Holiday s’en prend à la pègre, et notamment à l’entourage de Carmine Falcone, laissant derrière lui de nombreux cadavres. Un élément étrange relie les meurtres entre eux : ils ont tous étaient commis un jour férié. Batman va alors s’associer au capitaine James Gordon et au procureur Harvey Dent pour arrêter Holiday, et faire tomber Falcone.

Commençons par la narration. Le ton est à la fois calme et tendu, on sent que la ville est dans une situation extrême, mais l’histoire n’est jamais pressée ou bâclée, elle prends le temps de se déployer, malgré les ellipses de plusieurs mois. C’est une histoire qui est énormément dans la réflexion, dans la pensée intérieure de nos héros face à une crise à multiples niveaux. Batman se voit face à une situation qu’il n’a jamais connue auparavant : face à un tueur inarrêtable, il doit mener l’enquête, dépassant sa simple condition de justicier arrêtant les criminels.

Cette narration est bien appuyée par une ambiance sombre et intimiste, collant à l’identité de Gotham. L’ambiance est clivée, entre le luxe et la vanité des hautes sphères de la ville (le quartier général de Falcone par exemple), et la misère et la crasse des citoyens lambda de la ville. Cela souligne le fait que la ville va mal, et que les criminels vivent bien au dessus des honnêtes gens. Les lumières soulignent la grandeur des buildings, et le côté tentaculaire de la ville. On plonge immédiatement dans cette ambiance sombre et intriguante.

La musique, signée Michael Gatt, est présente en fond, rythme parfaitement les scènes de réflexion et d’action, sans jamais prendre le pas sur la narration. L’équilibre est parfait, bien que la bande son soit loin d’être inoubliable. Malgré tout, elle reste un grand point positif du film.

Et on termine en beauté avec la casting : mené par Jensen Ackles en Bruce Wayne/Batman (Ackles avait déjà brillé en Jason Todd/Red Hood dans le film d’animation Under The Red Hood), on retrouve l’excellent Josh Duhamel en Harvey Dent, la talentueuse et malheureusement disparue Naya Rivera en Selina Kyle/Catwoman, et bien d’autres ! Le casting est solide, tous embrassent complétement leur personnage, rendant l’histoire prenante et captivante. En bref, Batman: The Long Halloween, Part One est une belle réussite, que la team UDC vous conseille sans hésitation !


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