La recommandation de Timo
Pour ce mois de novembre, je vous propose d’ajouter à votre collection le troisième volet du Mythe de l’Ossuaire, l’univers partagé d’horreur rurale par excellence ! Ce nouvel opus, toujours par Jeff Lemire et Andrea Sorrentino, s’intitule Les Résidents et c’est toujours aussi bon !
Découvrez toutes les autres recommandations de lecture de ce mois sur notre webshop.
Le comics, sous la forme actuelle que l’on connait tous, est apparut dans les années 30, avec les premières publications de Superman en 1938, et Batman en 1939. On a donc une histoire du comics couvrant plus de 80 ans, ce qui n’est pas rien pour un art aussi récent. Au travers de l’histoire du comics, de nombreux auteurs, artistes, personnes ont marqués cet univers. Vous en connaissez d’ailleurs certainement plusieurs: Stan Lee, Frank Miller, etc… Mais l’une des constatations que l’on peut faire est que la plupart de personnalités de cet univers sont des hommes, le monde du comics étant plutôt masculin.
C’est pourquoi aujourd’hui, nous allons parler de femmes, et notamment de certaines qui ont eu une influence importante sur le monde du comics, même si vous l’ignoriez. Nous vous proposons de vous présenter succinctement 7 de ces grandes dames du comics. C’est parti.
Marie Duval
Nous commençons notre voyage avec une certaine Marie Duval, qui vécut au XIXème siècle en Angleterre. Cette femme, d’origine française, est née en 1847 à Marylebone, Londres, et est morte à Wandworth, Londres, en 1890. Actrice, dessinatrice et autrice, elle est considérée aujourd’hui comme la première femme autrice de bande dessinée, et probablement la seule femme caricaturiste de la seconde moitié du XIXème siècle.
Isabelle de Tessier naquit à Londres dans une famille Française. Après avoir exercé le métier de gouvernante, elle se tourne vers la scène où elle décide de prendre le pseudonyme de Marie Duval jusqu’en 1874 où une chute grave lui fera arrêter le théâtre. En parallèle, elle démarre sa carrière de caricaturiste en 1869 en publiant ses premiers dessins dans le magazine Judy. Le rédacteur en chef du magazine Charles H. Ross (qui deviendra son mari) la fait travailler avec lui dès 1869 sur le personnage d’Ally Sloper, qui fut très populaire dans l’Angleterre Victorienne. Il y a un débat sur l’importance du travail de Duval sur Ally Sloper vis à vis de Ross, mais il semblerait qu’aujourd’hui on s’accorde pour dire qu’elle travaillait sur cette bande dessinée seule la majeure partie du temps.
Bien que certains soulignent les similarités entre le graphisme de Duval et celui de Ross (certains pensent que Marie Duval était un pseudonyme de Ross pour travailler), les différences sont pourtant nombreuses. En effet, Ross chercher à effacer son style maladroit en utilisant des mises en pages et des points de vue conservateurs, alors que Duval aimait jouer sur cette maladresse avec des mises en pages complexes, des variations dans le trait, les ombrages, les points de vue, raffolant des gros-plans soudains, des effets graphiques assurant une efficacité maximale de la caricature.
Duval n’a eu aucune formation académique dans le dessin, mais en temps qu’autodidacte elle a introduit certains effets graphiques qui ne sont pas devenus communs avant la fin des années 1880, et qui sont aujourd’hui très utilisés : un trait vibrant pour exprimer la peur, la multiplication des membres pour montrer un mouvement rapide (on pense par exemple au personnage de Flash), des métamorphoses et distorsions des corps afin de souligner des expressions, des sentiments ou des émotions. Ses mises en page parfois très éclatées sont également une nouveauté dans le milieu du dessin.
En somme, outre le fait qu’elle fût la seule femme caricaturiste de la fin du XIXème siècle, Marie Duval apporta via ses expérimentations de grandes innovations en dessin dans le domaine de l’expression des personnages, du mouvements, etc… L’une des mères fondatrices de la bande-dessinée moderne.
Elizabeth Holloway Marston
Vous connaissez peut être le Dr. William Moulton Marston, l’un des créateurs du personnage iconique de Wonder Woman en 1941. Mais connaissez-vous sa femme, Elizabeth Holloway Marston ?
Elizabeth naquit en 1893, sur l’île de Man (entre l’Irlande et l’Angleterre). Elle fit des études en psychologie, et obtint son baccalauréat en droit en 1918. A cette époque, l’enseignement est un milieu à l’accès encore limité pour les femmes, et la majorité de la population ne fait pas études, et n’a pas de diplôme. C’est donc en soi un double exploit pour miss Holoway. Mais elle ne s’arrête pas là, et est diplômée par la suite au barreau à l’Université de Droit de Boston, la première université mixte du Massachusetts.
Elle se marie par la suite avec William Moulton Marston, et le suit lorsque celui-ci va travailler à l’Université de Harvard. Elle devient rédactrice en chef pour Encyclopædia Britannica et le magazine McCall, un périodique féminin. Le couple rencontre en 1925 Olive Byrne, une étudiante qui est la nièce de Margaret Sanger, militante féministe. Tout en gardant le secret sur leurs rapports, le trio démarre une relation polyamoureuse et s’installe ensemble, en union libre. Ils resteront ensemble durant 40 ans, et auront quatre enfants ensemble. Cette union, divergent des normes sociales de l’époque, finit par s’ébruiter accidentellement, et le Dr. Moulton Marston fut licencié de son poste de professeur.
Mais c’est dans les moments difficiles que les plus belles choses se créées, et c’est en 1941, lorsqu’il est embauché chez DC Comics comme consultant, que Moulton Marston va créer le personnage de Wonder Woman, en s’inspirant des personnalités et de l’apparence d’Elizabeth et d’Olive.
Bien qu’il soit crédité comme créateur du personnage, sa femme Elizabeth participa pleinement au processus de création de Wonder Woman, le conseillant sur de nombreux aspects et caractéristiques du personnage. C’est elle par exemple qui lui conseilla de faire du personnage une femme lorsque Marston voulut créer un personnage combattant pour la justice avec amour et non avec violence.
On dit que derrière chaque grand homme il y a une femme, mais dans un cas comme celui des époux Marston, on peut aussi dire qu’à l’origine de chaque grande idée il y a une femme. Et vu le succès et l’influence du personnage de Wonder Woman, cela n’a jamais été aussi vrai !
Flo “Fabulous” Steinberg
On passe maintenant à une dame qui a fait beaucoup dans le comics, mais sans être une artiste ni inspirer des personnages à un homme : Florence “Flo” Steinberg, surnommée Fabulous Flo.
Steinberg est née le 17 mars 1939 à Boston et morte le 23 juillet 2017 à New York. A partir du début des années 60, elle commence à travailler chez une jeune et ambitieuse maison d’édition de comics : Marvel Comics. Elle est d’ailleurs l’un des deux seuls employés de l’entreprise, l’autre étant un certain Stan Lee. Quand les comics édités chez Marvel connaissent un grand succès à partir de 1962, Steinberg voit son rôle se renforcer, puisqu’elle est chargée des relations avec la Comics Code Authority (une commission qui dicte les règles que les comics doivent respectés), mais également des relations avec les auteurs et les fans. Plus précisement, son rôle était de gérer les artistes et de s’assurer qu’ils respectent les deadlines, qu’ils répondent aux lettres que les fans leur envoyés et que leurs travaux soient envoyés à la CCA et respectent les règles.
Elle quitta Marvel et New York en 1968, suite à un refus d’une augmentation de 5 $ de son patron, et partit pour San Francisco. Elle reviendra quelques temps plus tard à New York, et travaillera chez Warren Publishing.
A partir de septembre 1975, elle décide de créer et de publier un comics indépendant (dont elle sera éditrice), Big Apple Comix, dans lequel des auteurs grands publics et d’autres venus de l’underground proposent des histoires pour adultes. Le comics comptera de nombreux grands noms du comics indépendant, comme Al Williamson, Wally Wood, Art Spiegelman, Neal Adams, Archie Goodwin, Dennis O’Neil et Herb Trimpe.
Visionnaire, précurseur avant l’heure, Flo Steinberg était fascinée par l’effervescence autour du monde du comics, et elle avait à cœur de donner sa chance à des auteurs de comics indépendants, racontant des histoires différentes de ce que les comics offraient à cette époque là. Bien que Steinberg ne soit pas connu du grand public, sa création et ses idées eurent un impact très important sur le monde du comics. En effet, Big Apple Comix est souvent considéré comme le premier comics faisant le pont entre les comics underground et les comics indépendants.
Elle reçu d’ailleurs un hommage pour son travail chez Marvel quelques années après qu’elle ait lancée Big Apple Comix : en octobre 1978, dans le comics What If? #11, Steinberg apparait sous les traits de la Femme Invisible, aux côtés de Stan Lee, Jack Kirby, and Sol Brodsky, formant tous les quatre une version alternative des Fantastic Four.
Louise Weezie Simonson
On l’a vu avec Elizabeth Holloway Marston, la création de personnage iconique tel que Wonder Woman provient parfois de périodes sombres, où l’inspiration nous trouve au moment où nous nous y attendons le moins. Nous allons donc parler, comme vous l’avez deviné, d’une autre créatrice de personnage : Louise “Weezie” Simonson !
Louise Simonson, née Mary Louise Alexander, est née le 26 septembre 1946 à Atlanta en Géorgie. Elle est une scénariste et rédactrice américaine de comics. Elle démarre sa carrière comme assistante en 1974 chez Warren Publishing, puis gravit les échelons jusqu’à finir éditrice avant son départ fin 1979. Elle entre chez Marvel Comics en 1980, où elle va d’abord travailler comme directrice de publication sur la série de comics Uncanny X-Men, qu’elle a édité durant 4 ans (# 137-182). Simonson a, sous le pseudonyme de Louise Jones, supervisé le premier numéro du comics The New Mutants, spin-off de la série X-Men.
En temps que scénariste, Simonson a travaillé sur X-Factor, un autre spin-off des X-Men. Elle et l’artiste Jackson Guice introduisent le personnage d’Apocalypse, un vilain considéré comme le tout premier mutant de l’humanité, et qui deviendra un personnage iconique par la suite dans l’univers X-Men. A partir de 1987, elle devient scénariste sur la série New Mutants, et créera avec l’artiste Rob Liefeld le personnage de Cable, un autre personnage iconique de l’univers Marvel.
A partir de 1991, elle écrit pour DC Comics, où elle participe au lancement de la série Superman: The Man of Steel, qu’elle écrira jusqu’en 1999. Durant cette période, elle l’une des architectes d’une des histoires les plus iconiques de Superman : The Death of Superman. Dans Superman: The Man of Steel#19, elle créée le personnage du Dr. John Henry Irons, alias Steel, l’un des plus fervents alliés de l’homme d’acier.
Simonson n’a peut être pas eu autant de renommée que les créateurs avec lesquels elle à travaillée, mais elle est à l’origine de personnages iconiques chez DC et Marvel, et elle créa l’une des histoires les plus belles et tragiques de Superman. Elle a notre reconnaissance éternelle, et a méritée amplement sa place au panthéon du comics.
Rachel Pollack
On enchaine avec une autre autrice qui n’a pas forcément eu autant de renom qu’elle devrait, mais qui a permis au comics d’avancer, faisant preuve d’ouverture d’esprit : Rachel Pollack.
Née le 17 aout 1945 à Brooklyn dans l’état de New York, Pollack est une autrice de science fiction et une scénariste de comics (et aussi une experte du tarot divinatoire). Elle est surtout connue pour être la première femme transgenre à avoir travaillé dans l’industrie du comics.
En tant qu’autrice de science fiction, elle remporta un World Fantasy Award et un Arthur C. Clarke Award, et fit partie des finalistes pour l’obtention d’un Nebula Award, un James Tiptree Jr. Award et un Lambda Award pour ses œuvres de science fiction. Elle a également écrit un certain nombre de livres et d’essais sur des thèmes autre que de la fiction, comme la Kabbale, la vénération des Déesses, et le Tarot. Elle à d’ailleurs créée son propre jeu de Tarot, en collaboration avec l’immense auteur Neil Gaiman et l’illustrateur Dave McKean. Aujourd’hui, elle enseigne l’écriture créative au Goddard College. Elle a également était avocate pour le Women’s spirituality movement.
Dans les années 90, elle accepte le challenge de remplacer l’auteur Grant Morrison lors de son départ sur la série Doom Patrol. Une décision osée vu l’adoration des fans pour Morrison sur le comics. Au final, Pollack offrit aux fans un run incroyable, en transcendant la série et s’adressant aux femmes en mettant en lumière des sujets peu discutés à l’époque, comme l’identité sexuelle et la transsexualité.
Pollack explora ces sujets en créant le personnage de Coagula/Kate Godwin, une prostituée qui obtient, après avoir couchée avec Negative Man, la capacité d’épaissir les liquides et de dissoudre la matière solide. Lors de son introduction, Kate s’identifie comme lesbienne, mais au fur et à mesure de la progression de la série, il devient clair qu’elle est bisexuelle, entamant une histoire d’amour avec Robotman. Elle sera tuée dans la série malheureusement par Dorothy Spinner.
Dans une fin de siècle dernier où les questions de transidentité n’étaient pas autant discutée que maintenant, Rachel Pollack parvint à s’affirmer tout en continuant de mener son combat féministe et transidentitaire. Par son travail sur Doom Patrol, elle permit de rendre plus accessible certains sujets au public, ce qui permit à l’univers du comics d’évoluer.
Alison Bechdel
Dans les histoires, il n’y a pas que la création de personnages qui a de l’important. Il est aussi essentiel de savoir si les personnages présents à l’image sont pertinents, et ont un rôle pertinent. Dans cette optique, certains et certaines ont créé des tests permettant d’analyser le rôle des personnages dans l’histoire. Alison Bechdel est l’une de ces personnes.
Alison Bechdel est née le 10 septembre 1960 à Lock Haven, en Pennsylvanie. Elle est une dessinatrice américaine reconnue pour son travail, notamment le roman graphique autobiographique Fun Home: A Family Tragicomic, qui parle de son enfance, son adolescence et présente ses expériences qu’elle a connue en grandissant. Elle y présente sa relation avec ses parents, surtout son père, et les années qui menèrent à son suicide. Son travail lui vaut la reconnaissance de ses pairs, en accordant plus de place dans la fiction à la représentation des femmes, et aux inégalités de genre.
En 1985, dans l’épisode The Rule de Dykes to Watch Out for, Bechdel crée ce qu’on appelle depuis le test de Bechdel, une évaluation de la présence féminine et de la pertinence des personnages féminins dans un film (pouvant s’appliquer également à la littérature, notamment le comics). Ce test repose sur 3 questions simples :
- Y a-t-il au moins deux personnages féminins portant des noms ?
- Ces deux femmes se parlent-elles mutuellement ?
- Leur conversation porte-t-elle sur un sujet autre qu’un personnage masculin ?
Grâce aux réponses recueillies, ce test peut être considéré comme une évaluation du sexisme inhérent à l’œuvre, dans la mesure où il montre l’absence ou l’aspect restrictif des rôles féminins au cinéma, qui sont le plus souvent inintéressant, ou des faire-valoir au héros masculin, ou tout simplement inexistant. Ainsi, de manière globale, il permet d’avoir une vision assez critique de l’œuvre que voient les spectateurs. Plus largement, il permet d’avoir un regard critique pour analyser les images que voient les spectateurs. Ainsi, il est étonnant de voir que la majorité des films blockbusters, surtout des années 90 et 200, échouent à ce test.
La contribution de Bechdel au monde du comics peut sembler dérisoire, mais elle est au contraire très importante, puisqu’elle permet d’adopter un angle de réflexion différent sur les œuvres cinématographiques qu’on va voir, et notamment sur la représentation des femmes dans ces œuvres, que l’on parle de films ou de comics.
Kelly Sue DeConnick
Et nous terminons ce focus par une autrice américaine qui a suivi la voie d’Allison Bechdel, cherchant à rendre la présence des personnages féminins dans les comics plus intéressante, centrale et pertinente : Kelly Sue DeConnick.
Fille de militaire, DeConnick naquit le 15 juillet 1970 dans l’Ohio, et fréquenta durant son enfance de nombreuses bases de l’US. Air Force. Elle démarre sa carrière de scénariste en écrivant des textes pour des magazines adultes, puis elle se met à publier ses propres histoires grâce à la plateforme de son collègue artiste, Warren Ellis.
Elle travaille ensuite comme traductrice de mangas japonais pour Tokyopop et Viz durant 7 ans. Elle aurait en tout écrit plus de 11 000 pages de bande dessinées, ce qui lui permis de parfaire ses talents d’écriture des dialogues, qui sont considérés comme les meilleures parties de ses scénarios.
Par la suite, DeConnick va publier sa première histoire, un comics de seulement cinq pages, dans les pages de CSI: Crime Scene Investigations – Dominos#5. En 2011, elle écrit pour Marvel Comics la série limitée Osborn limited, accompagnée au dessin d’Emma Ríos.
Quelques années plus tard, en 2018, la scénariste arrive chez DC Comics où elle commence à écrire sur la série Aquaman des le numéro 43. DeConnick a choisit de travailler sur Aquaman car il est le moins connu de la Justice League, souvent considéré comme un héros de seconde zone. Il est souvent laissé de côté, et c’est le genre de constat d’où elle aime débuter son travail. Elle a voulu apporter sa vision du personnage, malgré les inquiétudes de certains sur le fait qu’elle pourrait changer l’histoire.
Mais DeConnick est également une féministe revendiquée, qui cherche à promouvoir le féminisme et les idées féministes dans les comics, en s’attaquant par exemple au stéréotype de la “demoiselle en détresse”. Dans cette optique, elle proposa de compléter le test de Bechdel avec le Sexy Lamp Test. Le test est assez simple : si on peut remplacer un personnage féminin par une lampe sexy dans une histoire et que cette dernière fonctionne, le personnage doit être réécrit.
En 2016, elle lance le mouvement #VisibleWomen sur Twitter, afin de mettre en avant le fait que les femmes sont encore trop rare dans l’industrie du comics. Elle fonde également de l’ONG Creators for Creators, offrant des bourses et des tutorats aux nouvelles artistes. Elle se fit également connaitre pour son travail sur la série Captain Marvel, ainsi que sur la série d’Image Comics Bitch Planet, qui parle d’une femme rebelle envoyée à une maison de correction sur une autre planète pour n’avoir pas respecté les règles du Patriarcat.
Au travers de ses convictions et de ses combats, DeConnick a permis d’ouvrir la voie à de nouvelles artistes engagées, inspirées, en repensant la place des personnages féminins dans les histoires, pourqu’ils y prennent plus d’importance. Une belle inspiration pour tous les artistes.
Et voilà que notre focus est désormais bouclé ! Bien que l’univers du comics est depuis son origine plutôt masculin, on voit que malgré tout, des femmes talentueuses ont eu un impact important sur le comics, et on participées à son évolution. Aujourd’hui cet univers est en plein changement, et on voit de plus en plus de femmes s’y investir, et d’artistes créé des histoires avec des personnages féminins principaux. Et je pense que ce qu’il se passe aujourd’hui n’aurait peut-être pas pu se produire sans ses femmes.
Découvrez aussi nos derniers One-Shots !
- Pourquoi “League of the Super-Pets” pourrait être la surprise de l’année ?
- Comment l’univers de The Batman pourrait-il se développer ?
- Se dirige-t-on vers un univers Tortues Ninja ?
- Qui sont les Illuminati ?
- Pourquoi les sidekicks de Batman ont-ils autant de succès ?
- Quels sont les plus longs films adaptés de comics ?
Chaque mois, nous abordons aussi des sujets plus poussés dans nos articles Focus, comme Infinite Frontier, 1 an après : regard sur le dernier relaunch de DC Comics ou encore 3 réalisatrices qui ont mis en avant des personnages féminins des comics. Allez jeter un oeil !
Lire aussi
La série “Lanterns” agrandit son casting avec une nouvelle actrice
COMICS OUT: Y – The Last Man
AGENT DOUBLE: Morena Baccarin