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DIABOLICAL : Tout aussi dingue et gore que “The Boys”, mais animé !

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Alors que la saison 3 de la série The Boys se fait attendre, et sortira le 03 juin prochain, Amazon Prime Video n’oublie pas les fans de l’univers de Garth Ennis et Darick Robertson pour autant, et sort d’un coup une saison d’une série animée inspirée de l’univers du comics The Boys : The Boys Presents : Diabolical !

La série est produite par les studios de production Amazon Studios, Sony Pictures Television, Titmouse, Kripke Enterprises, Original Film et Point Grey Pictures. Elle a également de nombreux productrices et producteurs : Garth Ennis et Darick Robertson évidemment, Simon Racioppa, Seth Rogen, Evan Goldberg, Loreli Alanís, Ben Kalina, Eric Kripke, Ken F. Levin, Ori Marmur, Neal H. Moritz, Jason Netter, Chris Prynoski, Shannon Prynoski, Pavun Shetty, Michaela Starr et James Weave.

Au niveau du casting vocal, on a un certain nombre d’acteurs et actrices de la série live action qui prêtent leur voix à leur personnage, comme Anthony Starr avec Homelander, Dominique McElligott pour Queen Maeve, ou encore Chace Crawford en tant que The Deep. On a des guests prestigieux, comme Awkwafina, Christian Slater, Frances Conroy ou encore Don Cheadle, ainsi que certains réalisateurs d’épisodes ou producteurs, comme Justin Roiland ou encore Seth Rogen. En bref, un casting improbable, mais légendaire où chaque actrice et acteur excelle dans leur rôle, aussi tordu soit-il.

Cette série reprend vraiment l’ambiance et les codes de la série live action, et du comics surtout. Mais sa particularité principale est d’avoir des épisodes réalisés par différents créateurs, dans différents styles d’animation et avec des rythmes différents : le premier épisode est dans la lignée des Looney Tunes, mignon et muet, ce qui ne l’empêche pas d’être diablement rythmé. Un autre épisode est dans le style de Rick & Morty, complétement décalé et absurde, et il est justement réaliser par le créateur de Rick & Morty, Justin Roiland. Un autre est emprunt d’un style japonais épuré et doux.

C’est l’une des forces de cette première saison : aucun épisode ne ressemble à un autre, certains vont choqués, d’autre nous émouvoir. Quoiqu’il en soit, il y en a pour tous les goûts, ce qui permet à la série de faire mouche.

Chaque épisode met en scène des personnages différents, déjà connus ou nouveaux, se concentrant sur un individu ou un groupe de personnages, afin d’explorer de nombreux thèmes et problématiques : la famille, l’amour parental, le divorce, l’isolement, l’addiction, l’acceptation de soi, la nocivité des réseaux sociaux, le mariage, le deuil, etc… Cependant tous les épisodes ont un point commun : ils nous racontent, chaque à leur façon, les dérives de l’entreprise Vought International, et les dégâts causés par son Composé V, la substance qui donne des super-pouvoirs aux gens, mais surtout des super-emmerdes.

Se plaçant comme digne héritière de l’ambiance de la série live action, et surtout du comics The Boys d’Ennis et Robertson, cette série animée repose sur trois concepts : la drogue, l’humour noir et l’absurde. Que l’on parle d’un bébé tout mignon de Vought International qui part se balader en ville en semant la mort sur son passage, ou encore d’un groupe de super adolescents aux pouvoirs nuls, l’un ayant une paire de seins à la place des yeux. C’est n’importe quoi, et on adore ça !

Quand à la bande originale, elle reprend des vieux tubes des années 70-80-90-00, ainsi que des tubes récents comme Old Town Road de Lil Nas X par exemple. L’action est frissonnante, rythmée, on s’éclate à voir des scènes de massacre, dont la plupart sont involontaires. Bien évidemment, certains épisodes trainent en longueur, et certains sont parfois très différent du reste de la saison, ce qui peut faire décrocher l’attention du spectateur.

Au final, The Boys Presents : Diabolical est un hommage réussi à l’animation sur fond de plaisir jubilatoire sanglant et bardé d’humour noir. Cette série prouve à nouveau après Invincible que l’animation n’est pas destiné qu’aux enfants, surtout quand elle s’applique à l’univers de Garth Ennis.

On ne peut qu’affirmer que The Boys Presents : Diabolical est une réussite, malgré ses défauts et maladresses, probablement grâce à la diversité de réalisation des épisodes, à la liberté laissé à la créativité, et à la supervision des créateurs de cet univers.

Une bonne manière de patienter en attendant la troisième saison de The Boys qui arrive début juin !


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